L'attachement

L'attachement est une source de souffrance immense, universelle.

L'attachement à l'image de soi-même; l'attachement à ses croyances, ses opinions, ses convictions; l'attachement aux choses, aux objets, aux personnes.

Vivre dans l'attachement, c'est vivre une vie entravée.

 

Le premier pas pour se libérer est de reconnaître son statut de prisonnier.

Les pas suivants s'enchaîneront comme par magie.

L'époque actuelle peut agir comme un révélateur.

C'est un phare qui éclaire puissamment, et sans concession, les zones d'ombre.

En menaçant nos modes de vie, nos habitudes de consommation; en remettant en cause le bien-fondé de nos activités personnelles, professionnelles; elle appelle à une profonde remise en question qui peut-être très inconfortable pour qui n'a pris la mesure des murs de sa prison.

La transition peut paraître brutale et injuste, voire intolérable pour certains.

 

Sachez que vous n'êtes pas seuls sur ce chemin.

Je témoigne qu'il est possible de ne plus être enchaîné.

Entendons-nous bien.

Une vie sans attachement n'est pas synonyme d'une vie de détachement.

Une vie morne, sèche, aride, vécue dans l'indifférence et dans l'isolement.

C'est au contraire une vie vécue pleinement, sans décalage, sans distance, cent pour cent vibrante et intense.

Il n'y a plus de frein, de résistance.

Les anniversaires sont célébrés, les défunts sont pleurés.

En toute humanité.

La liberté est totale pour la vie d'être ce qu'elle est, pour les autres d'être ce qu'ils sont.

De m'aimer, de me détester, de me quitter.

Plus rien, ni personne n'est retenu.

C'est une vie brute, sauvage, animale, organique, mais tellement plus apaisée.

 

Alors, captif ou fugitif ?

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Commentaires: 1
  • #1

    Mumu (lundi, 31 octobre 2022 13:28)

    Ni l' un, ni l'autre, mon capitaine..