« Lorsqu'un navire est au port et amarré, il est en sécurité, cela ne fait aucun doute. Mais ce n'est pas pour cela que les navires sont construits. »
Nous semblons vivre dans un monde de façades et d'apparences.
Regarde comme je suis heureux, regarde comme ma vie est belle.
Alors qu'à l'intérieur, ça hurle et ça pleure.
On croit quoi ?
Que si on se persuade que tout va bien, alors rien de mal n'arrivera ?
Que si on met la tête dans le sable bien profondément, on passera au travers des turbulences de l'existence ?
On se forge des armures pour éviter les coups, mais à trop se protéger, on se coupe du vivant.
Il n'y a ni bien, ni mal.
Il n'y a que la vie qui demande à être vécue pleinement, intensément.
Cette vie qui est Amour inconditionnel, et qui se moque bien d'être reconnue en tant que telle.
Le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire, c'est de vous abandonner à la vulnérabilité la plus absolue.
Déposez les armes.
Rendez vos prétentions de vouloir contrôler l'incontrôlable.
Laissez la vie vous déchirer le cœur.
Laissez-là vous broyer les entrailles.
Si la douleur se présente à vous, accueillez-là les bras ouverts et plongez en elle avec la ferveur de celles et ceux qui n'ont rien à perdre.
Car il n'y a rien à perdre.
On ne peut rien vous enlever.
Vous êtes déjà Tout.
Invulnérable.
Intouchable.
Mesure-t-on bien la chance de goûter à cette expérience dingue, ahurissante d'être en vie ?
Pendant que vous lisez ces mots qui apparaissent sur votre écran d'ordinateur ou de téléphone, sentez comme c'est savoureux de respirer, comme c'est merveilleux de voir toutes ces couleurs danser et flotter dans l'espace de votre conscience.
Ça vibre dans le corps, ça se densifie, les sons viennent se mêler à la symphonie, ça pétille de partout, ça crépite de tous les côtés.
Il suffit d'un rien pour être submergé par tant de beauté.
Engagez-vous dans l'expérience jusqu'à en perdre la raison.
Ça peut sembler fade car on se met en tête que c'est déjà-connu, déjà-vu.
« C'est bon, ça va, je sais ce que ça fait de manger une pomme. »
Mais non, on ne le sait pas !
Chaque pomme est différente.
Chaque pomme est la première, et chaque pomme est la dernière.
Tout comme chaque rencontre est unique, nouvelle et surprenante si on la laisse nous transpercer.
Si vous avez oublié tout ça, la nature est là pour vous le rappeler.
Les arts sont là pour vous le rappeler.
Les enfants sont là pour vous le rappeler.
Ce sont les lutins et les fées qui viennent nous chuchoter à l'oreille :
« Réveille-toi, ouvre grand les yeux et vois comme tout ceci est prodigieux. »

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Marie (lundi, 20 janvier 2025 19:26)
Merci �
Exactement ce que j'avais besoin de lire en cet instant �✨�✨
Sébastien (lundi, 20 janvier 2025 19:31)
@Marie : hé hé, c'est bien foutu, hein ? �
Mireille (lundi, 20 janvier 2025 19:36)
Toujours un vrai délice de te lire... �
Sébastien (lundi, 20 janvier 2025 20:45)
Merci Mireille.
Christian (lundi, 20 janvier 2025 21:05)
Oui, merci, toujours neuf au cœur du Un
FloW (mardi, 21 janvier 2025 13:59)
Beau texte qui fait écho à celui-ci, écrit il y a quelque jour! C'est drôle.
La Vie a le don de retaper ceux qui dévoiLent la Grâce,
La bête dans l’étabLe
L’eau cruche
La Vie a le don de rattraper ceux qui se voiLent la face
La tête dans le sabLe
L’autruche
Si la cheniLLe a deux "L", c’est donc un papiLLon
Couvre les égouts-griLLes, maîtrise le crapaud
Si les oreiLLes sont de ceLLes qui ont un paviLLon
Ouvre les écoutiLLes et hisse le drapeau
L’aLun est un seL
SaLin
Lapin étinceLLe
MaLin
Le UN met deux aiLes
La main
Demain éteint ceLLe
D’ALain
La créceLLe, le cariLLon, rassembLent Les deux SoLeiLs
Les deux aiLes du papiLLon ressembLent à deux oreiLLes
Le faucon si rapide
Dieu est un état d’Osmose
Le cocon chrysaLide
Lieu de la Métamorphose
Le toc factice se détourne seuL encore
Du Coq Artiste dans Les TournesoLs en Or
Ton fLocon est cette ronde
Au lieu de l’amputation
Ton cocon c’est Le Monde
Haut Lieu de transmutation,
Le Lieu de L’Enfantement
Sans à-coups, freine
Sans acouphènes
Le Dieu de L’Entendement,
Murmure et vœu-rire, bourgeonner
Comme nuL autre pareiL
Susurrer veut dire « bourdonner »
Comme nuL autre que l’abeiLLe,
Le murmure qui se crée dans Le Feu du SoLeiL
Te susurre son Secret dans Le creux de l’OreiLLe.
;-)
FloW
Sébastien (mardi, 21 janvier 2025 16:15)
@FloW : ah oui c'est génial dis donc !
Merci pour le partage FloW.
Anne-Karine (mercredi, 22 janvier 2025 15:12)
Merci Sébastien d’offrir cette lecture si simple, évidente et pleine de peps… c’est bon de se le rappeler �� et c’est si joliment dit ! ����
Sébastien (mercredi, 22 janvier 2025 15:34)
Merci Anne-Karine pour ce retour !